La photo de famille ayant été prise devant la Maison de l'Europe, guidés par Patrick Fabre, président de l'ADLLD - Association pour le Développement des Langues sur le Littoral Dunkerquois partenaire de cette journée d'échange avec la Maison de l'Europe - nous étions conviés à rejoindre la salle.
Après avoir replacée cette journée dans son contexte, la directrice de la Maison de l'Europe Nathalie Legros-Bécuwe, au nom de madame Gracienne Damman, nous a reçu avec des mots de bienvenue dans les différentes langues des pays que nous allions représenter : Japon, Brésil, Angleterre, Pologne, Allemagne, Espérento, Russie, ...
On se sentait déjà chez nous.

En préambule à ce voyage aux quatres coins du monde, Jacques Yvart accompagné de Sarah au violon tzigane nous interprèta une chanson composée par un jeune autiste, chanson de circonstance suivi d'une seconde chanson de Georges Brassens en espérento.
Avant de ranger sa guitare, Jacques offrit l'un de ces CD "Moi, j'aime le papotin !" sous les applaudissements du public, ravi de voir ce citoyen du monde de nouveau en escale sur Dunkerque.

L'oeil rivé sur le plat de "tapas", Patrick Fabre invite Jeanine, Monsté et Maria à nous parler de la péninsule ibérique.

Le plat de "tapas", expliquent Jeanine et Montsé n'est pas tout à fait un plat de tapas tout en cherchant le renfort de Maria ...

Maria, la dame à la jupe blanche, qui continue l'explication en comité restreint. :-)

Une vue partielle du public venu pour partager un moment de convivialité.

Maria - la dame sur le côté gauche de la photo - semble prendre plaisir à cette soirée ...


Yôkoso : C'est le mot Bienvenue au Japon que l'on peut lire lorsqu'on débarque à Narita, terminal 1.
Le Japon vu par des passionné(e)s

De gauche à droite : Manue, Manon, Lise et Francis/Jean de la Rochelle

Sous l'oeil amusé de Manue, Manon, après avoir traduit l'explication en anglais que je lui avais remise, présente le gâteau confectionné spécialement par notre sensei, madame Dusart Kazumi. Oishikatta desu.
Ce gâteau appelé Pão de lõ devenu Castella fut introduit au 16ème siècle par les portuguais au Japon. Les Japonais, très perfectionnistes, ont repris la recette de ce gâteau pour l'adapter à leur goût. On le retrouve sous le nom de Kasutera. C'est aujourd'hui une spécialité de Nagasaki. Ce gâteau pourrait s'apparenter à notre quatre-quart ou au cake mais en plus moelleux.
Merci Manon pour ton intervention, et d'après ce que j'ai pu comprendre pour la salade de fruits ! enfin, je crois !!!

Lizu chan (Lise) dans un japonais plus que correct - surtout lorsque l'on sait que cela ne fait qu'une année qu'elle étudie le japonais ! - nous a fait part de sa passion qui l'anime à travers le texte d'une jeune chanteuse, actrice et mannequin japonaise, Ayaya .


Profitant de la présence de personnes compétentes en langue espagnole, et désirant aider Lizu chan dans ses devoirs, un appel fut lancé. Nous étions là pour nous détendre et faire en sorte que tout le monde se sent à l'aise, pas de frontières, pas de protocoles ...
Ce fut aussi l'occasion de remercier cette jeune fille très enthousiaste en lui offrant un petit Daruma. Restera à dessiner un oeil à l'encre noire tout en faisant un voeu. Une fois réalisé, elle devra dessiner le deuxième oeil. Le Darum est une figurine à voeu.

Difficile de parler du Japon en quelques minutes ! Il y a tellement de chose à dire qu'à la fin du temps imparti, on a l'impression de n'avoir rien dit !
J'ai donc terminé après avoir dit quelques mots sur le Manekineko et le Daruma, par un haïku de Bashô Matsuo, de son vrai nom Munefusa Matsuo. Il est considéré comme le premier poète à avoir écrit des haïkus.
En peu de mots, tout est dit.
Paix du vieil étang,
Une grenouille plonge.
Bruit de l'eau.

La pluie Brumeuse,
Fuji caché. Mais cependant,
je vais content.

A l'issue de notre "temps" pour évoquer cette passion qui nous dévore, Jacques Yvart nous fit la surprise de chanter pour nous et A cappela, une chanson japonaise. Un très grand merci à toi, Jacques pour ce clin d'oeil inattendu.

Le Brésil
Depuis de très nombreuses années, Dunkerque entretient des relations privilégiées avec ce pays aux milles couleurs. Rosana, venue rejoindre son ami, s'est faite, pour quelques minutes, l'ambassadrice de ce merveilleux pays, non sans évoquer les écoles de sambas.

La Pologne
Marian et Wioletta, une famille originaire de ce pays mais résidant aujourd'hui à Dunkerque nous ont interprété un poème, pendant que des photos représentant des danseurs dans leurs costumes circulaient parmi le public.

Puis, Wioletta, d'une voix hésitante, a chanté un air de son pays. L'assurance l'ayant gagné, elle n'avait plus besoin de ses petites notes. Le public était sous le charme.

Patrick Fabre, en maître de cérémonie, consulte ses notes et ... c'est le temps de l'escale.

Nous sommes donc invités à nous rapprocher du buffet très bien garni pour nous restaurer.

Ce fut aussi le moment des échanges entre les participants. Ce fut aussi le temps - pour moi :-) - de raconter d'autres anecdotes sur le Japon.
Une fois restaurés, Patrick Fabre nous convie à reprendre le voyage, direction l'Allemagne

L'Allemagne
Laurent Deleligne, que j'avais eu le plaisir de voir lors du printemps des poètes en mars 2008, nous a proposé le même texte, un superbe texte.
Dans sa chanson, Bettina Wegner fait l'éloge de l'Homme Libre :

  • celui qui résiste à la dictature,
  • De celui qui sait dire NON !
  • De celui qui a une colonne vertébrale

Cette chanson, déclamée par Laurent en allemand et en français, nous avons pu l'écouter juste après.
Je la remets également ici dans cet article ...
Toute l'émotion que son écoute avait suscité en mars 2008, est restée intacte !

Cette chanson est donc l'éloge de l'Homme Libre mais aussi l'éloge des parents qui, en entourant leur enfant d'amour et de paix, contribuent à ce qu'il devienne, un Homme Libre. (propos de Laurent)

Parmi ces plats, certains avaient confectionné par les intervenants.

Il ne manquait absolument rien. Super table et le service chargé de la logistique est à mettre à l'honneur. Tout a été fait pour faire de cette soirée un moment mémorable.

D'ailleurs pour finir en beauté, Nathalie Legros-Bécuwe et Patrick Fabre se sont changés en chefs de choeur. Et spontanément, une chorale est née ! La chorale de l'ADLLD ou de la Maison de l'Europe ?

Je m'baladais sur l'avenue le coeur ouvert à l'inconnu ...
Heureusement que nous avions le texte de cette chanson de Pierre Delanoé dans les mains ... très bonne initiative :-)
Nous avions parmi nous, un trompettiste (sans instrument ...) en la personne de Julien Lardey. Je ne le connaissais pas sous cet angle puisque Julien, titulaire d'une maîtrise de japonais est plutôt réservé.
Finalement, on se découvre :-) dans tous les sens du terme.

Le temps de nous applaudir, et nous voici de embarqués sur le fameux trois-mâts d'Hugues Aufray pour finir en apothéose.
Mes remerciements particuliers à Céline Maerten, à Myriam Pairiot, et aux autres membres du staff de la Maison de l'Europe ainsi qu'à leur directrice.
Je suis persuadé que cette Première ne restera pas sans lendemain.


Sensei ! Mimashita ka. みました か.
C'est Lizu chan qui a mangé tout ton gâteau ! Le preuve ! :-)