Ce lieu-dit "l'Arbre d'Hermaville" serait dû à la plantation d'un arbre venant d'Hermaville, une petite commune nichée dans les collines d'Artois.


Vue sur la cité d'Hermaville en 1967 (à plus ou moins une année :-) ).




Café "Au bon accueil" de M & Mme Baheux Huguenin.

Ma mère, Yvonne Baheux, a tenu ce café pendant des années.

Aujourd'hui, c'est une boucherie qui a fait place à ce café ouvert en 1958. Avant cette date, c'était mes grands parents paternels, Baheux Henri et Marguerite, qui tenaient la "boutique".


Voici la route qui menait vers la cité 10. Quelques ami(e)s - Mes amies jouaient au ballon, en arrière plan, derrière la maison des Defosse - avaient posé, il y a bien des années ...
Au premier plan, de droite à gauche : Jean-Claude Stautemas, Claude et Jacky Tranain.
Si je corresponds toujours avec mon amie d'enfance -Lucie Cagin - j'ai par contre totalement perdu la trace des autres : les Stautemas, les Tranain, les Defosse, les Beaumont, les Ducatez, les Ségar, ...


La route vers les communes de Boyeffles et de Bouvigny.

Photo de Frédéric Guillaume de Bouvigny-Boyeffles.
Je me souviens encore de cette dame qui descendait du bus et qui, d'un pas décidé, partait en direction de Boyeffles : Mme Klein (enfin, je pense que c'est la bonne orthographe), avocate au barreau de Béthune (là aussi, j'espère que ma mémoire ne me trahit pas !). J'allais de temps en temps dans sa demeure, une grande ferme à l'entrée de Boyeffles, pour chercher du lait battu. Je pensais à tous ces kilomètres qu'elle faisait matin et soir, et par tous les temps !!! quel courage !

Mars 2012 : Moi qui me faisais une idée sur l'emploi de madame Klein ... et bien, elle vient de se perdre en lisant le mail du mari de ma cousine, Jean-Marie Bert qui connaissait bien la famille Klein :-)
Jean-Marie : "Je te joins également quelques documents concernant Madame Klein, qui n’était pas avocate comme tu le pensais, mais ingénieur agronome, spécialiste mondiale du lait. C’est elle qui a initié et développé, entre autres, dans son laboratoire à Bouvigny-Boyeffles, le K-Philus. Après son boulot, mon père allait travailler à la ferme et m’emmenait souvent. Marguerite Klein, son mari et ses enfants étaient très sympathiques et me permettaient de découvrir tout l’univers de l’exploitation : ils m’ont même autorisé à pénétrer, équipé comme il se doit, dans le sacrosaint sanctuaire de ce laboratoire. Madame Klein a également écrit des livres dont “quand les laboureurs “courtisaient” la terre” que je possède et que je pourrais te prêter si tu le veux (pourquoi pas lors des “cousinades”). Témoignage du monde agricole au début du 20 ème siècle, cet ouvrage est aussi, au moment de son écriture, une pensée réaliste et annonciatrice de l’évolution et du devenir de l’agriculture française (et européenne). En résumé, Marguerite Klein était un “personnage” bien trempé et lucide, une femme très déterminée, novatrice et visionnaire."
Merci Jean-Marie pour cette précision dans l'information. J'ai acheté finalement le livre "Quand les laboureurs courtisaient la terre". Superbe livre et très bien écrit. J'ai appris beaucoup de choses à sa lecture sur cette femme qui m'avait toujours fascinée.


Vue sur les deux cafés ... L'un d'eux a été rasé pour faire place à un rond point.

Il avait été tenu, pendant quelques années, par René et Jeannette Leroy.

Au bout de ce petit chemin, il y avait un coin que l'on appelait "le mont de Craie". C'était l'endroit où se retrouvait bon nombre de garçons et de filles :-)
C'était un lieu de rendez-vous très prisé :-) .


Du "mont de Craie", on pouvait voir le bois Latour et au fond, la tour de Bouvigny ... en ce temps-là, la tour était aussi haute que la tour Eiffel.


Le "mont de Craie", lieu de bien des "batailles" ... surtout lorsqu'avec mes copains, on attaquait les trains - en particulier, ceux qui passaient en contrebas - avec des pétards ... Que de bons souvenirs ... dans ces montagnes de craie ... délimitées par deux voies de chemin de fer dont l'une menait directement à la Fosse 13 (celle du bas) et l'autre vers Hersin Coupigny (celle du haut).
Au bout de ce mont de craie, il y avait la maison de "ch'boeuf" ... le garde barrière qui de temps en temps, faisait une descente, nous obligeant à quitter notre "mont de Craie".
"Ch'boeuf" : jamais su pourquoi on l'avait surnommé ainsi ? Peut être qu'il avait tout simplement une force herculéenne !
Aujourd'hui, si les voies de chemin de fer ne sont plus, cette maison est encore debout et elle vient d'être restaurée.


Voici une photo tirée d'une carte postale de 1936 retrouvait dans mes archives. Mon père figure dessus. Faire un tirage sur carte postale de ces fêtes ! c'était une bonne idée. Dommage que cela ne se fait plus.

Les Pompiers de Sains-en-Gohelle

Nos pompiers en ??? ... dont le lieutenant était en fait, mon grand père : Georges Huguenin. Mon parrain, Michel Huguenin, mon oncle, Jean Huguenin, mon père, Henri Baheux, faisait partie de ce corps de pompiers.
Au premier rang de gauche à droite : Georges HUGUENIN, XXXX, XXXX, Jean HUGUENIN, Maurice BROWEST, Michel HUGUENIN, Prime PATOUX
Au second rang de gauche à droite :Henri BAHEUX, Alexandre DEHETTE, XXXX, Fleury MAYEUR - Porte Drapeau, XXXX, COURCOL

Debout de gauche à droite : XXXX, XXXX, Georges HUGUENIN, XXXX, Fleury MAYEUR, Henri BAHEUX
Accroupis de gauche à droite :XXXX, XXXX, XXXX

Debout de gauche à droite : XXXX, XXXX, XXXX, Prime PATOUX, Alexandre DEHETTE, Henri BAHEUX, Robert DEVEFFE, Jean HUGUENIN, Michel HUGUENIN
Assis de gauche à droite :Jules Buquet, XXXX, Georges HUGUENIN, XXXX

Debout de gauche à droite : Fleury MAYEUR dit "Fleury", Jean HUGUENIN, Georges HUGUENIN, Robert DEVEFFE, Aimé DUBRULLE qui était également à l'époque, garde communal.
Accroupis de gauche à droite : Henri BAHEUX, Alexandre DEHETTE dit "Coco"

De gauche à droite : Aimé DUBRULLE , X2, X3, Georges HUGUENIN, Prime PATOUT, X6, X7, Alexandre DEHETTE, Henri BAHEUX, X10, X11, X12, Fleury MAYEUR



Fleury Mayeur : caporal honoraire du corps des sapeurs pompiers de Sains-en-Gohelle.

8 septembre 2009 : Voici une photo qui date des années 1962 ou 1963 de nos pompiers de cette époque.

Cette photo envoyée à Comme de France par Richard Versele, originaire de Sains-en-Gohelle, suscite beaucoup d'émotions car ma grand mère maternelle Noémie Huguenin née Debonne est dessus !!!
Je l'adorais ma grand mère. Elle n'était pas très grande mais elle avait un très grand coeur. Elle me disait, lorsque j'allais chez elle - au fond de Sains où elle tenait un magasin de vélos, de mobylettes, de solex ... - en me remettant discrètement une pièce ou deux : "Tiens, c'est pour toi. Ne dis rien à tes cousines et tes cousins et rien à ton grand père".
Je suis certain qu'elle opérait de la même façon avec mes cousines et mes cousins car elle était d'une générosité, ma grand-mère.
Et puis, je pense avoir reconnu l'une de mes tantes ... Il y a également sur cette photo, mon père - Henri BAHEUX -, mon oncle Jean Huguenin, son père (mais aussi mon grand père) Georges Huguenin.
En haut, de gauche à droite : X - X - X - Henri BAHEUX - Alexandre DEHETTE dit "Coco" - Robert DEVEFFE - X (dame entre la rangée du haut et celle du bas) - X - Fleury Mayeur - X (dame) - Gilbert Mathurin DIETTE - Jean Huguenin - X - X - Pime PATOUX, - X (dame)- X - X (dame)
Assis, de gauche à droite : X - X - Noémie _Huguenin née Debonne - Georges Huguenin - X - X - X - X - X - X
La même photo mais cadrée


Merci beaucoup Richard pour cette photo - que j'ai "découpée" ci-dessus en deux pour plus de clarté - qui me (nous) rappelle beaucoup de souvenirs malgré mes 13 ou 14 ans de l'époque.