3 août 2006
Le temps n'est pas très clément : la région est traversée par quelques pluies éparses, ce qui gène les travaux extérieurs.
Werner nous a confié qu'il avait d'abord réalisé une maquette de son voilier afin d'étudier sa voilure. Il a même fait un bateau à vapeur.

Une autre particularité de son voilier, c'est qu'il y a un poêle où il brûle des briquettes de lignite. En fait, l'un des taquets du LISA, est creux et muni d'un cache : on enlève ce cache et l'on y place le tuyau de poêle.

Tous les jours, je lui transmets l'amical bonjour de son ami Karl Kuerten, reparti depuis quelques jours en Autriche. Pendant son séjour à Malo, il est allé démarcher des tas de personnes, des tas d'entreprises. Il avait même trouvé un marin-pêcheur pour remorquer le LISA, pour un prix cinq fois moins cher.
Depuis son bureau en Autriche, Karl suit attentivement jour après jour, l'avancée des travaux.


Werner explique une technique parmi les trois permettant de stopper l'effilochage. C'est celle que tout bon marin doit connaître ! Les deux autres étant : brûler le bout du cordage ou mettre un scotch.

Et voilà le travail ...

17h00
La mèche est presque prête. Reste à faire la rainure pour la clavette.
La pluie incessante de cet après-midi n'a pas permis d'avancer et le vent du Nord, force 5 avec des rafales - force 7 -, n'arrange pas nos amis.
Je fais part de mes recherches à Werner au sujet de son tube de 6 mètres en inox de 3 pouces afin de remplacer celui cassé lors de la tempête du 13 juillet : le meilleur prix que j'ai pu obtenir >>> 366 euros 72.
Cela fait encore une sacrée somme d'autant que Werner, en compagnie de BOB et de Billy, venait d'avoir les prix pour sa peinture, de 7 euros plus chère qu'en Allemagne. La visite chez un fournisseur de peinture "INTERNATIONAL" en gros pour les bateaux leur a laissé un goût amer : ils auraient aimé être écouté à défaut d'être servi !


Petite photo sympa du LISA au bord du Rhin prise par Werner en juin 2005.