La poudre a parlé aux abords du Fort des Dunes.

Pendant que certains tirent leurs dernières cartouches, les autres s'apprêtent à lever le camp.

Image saisissante resurgissant d’un passé peu lointain …

Ces acteurs d'un week end vivent leur passion et la partagent dans une ambiance chaleureuse et conviviale.

La dernière escarmouche, des coups de feu et une odeur de poudre qui vous chatouille les narines.

Juste un détail ... cherchez l'intrus ou "un objet non d'époque" sur cette photo!
Jeu-concours ... Indice : On le trouve dans les industries en général ... sauf que là, remis dans son contexte, il n'a pas d'étoiles mais des "mailles" et on lui marche dessus sans respect :-) .
Comme ça de France récompensera la première personne qui découvrira cet "intrus" et le mentionnera dans son commentaire ... Celle-ci devra laisser une adresse mail valide - les adresses mails ne sont visibles que par Comme ça de France - afin de prendre contact. Elle recevra, par voie postale, un CD de mon ami guitariste, François Sciortino, un adepte de la guitoune ... heu ! de la guitare :-) .

Le commandant, à l'issue de cette deuxième journée d'échauffourées - l'ultime combat - répondit aux différentes questions posées par le public surpris de voir un campement entre le Fort des Dunes et la Nécropole.
Le commandant, - André Peel, un leffrinckouckois - d'un verbe passionné, les bacchantes au garde-à-vous, retraça en quelques mots la naissance de cette association napoléonienne leffrinckouckoise :

Nous avons été reçu aux Invalides par le général Noroit, général de 5 étoiles, et le général Paret qui est, lui, directeur général de la gendarmerie. Et nous avons eu les honneurs de la Garde Républicaine. La Garde Républicaine n'est réservée qu’aux chefs d’Etats et aux ministres. Eh bien ! nous avons eu cet honneur.



« Et je vous prie de croire, Mesdames, Messieurs, que j’en ai encore les larmes aux yeux. » C'est ma passion ... la passion de l'histoire. Eh bien, le Général Noroit nous a remercié et il a dit : "Vous qui faites la reconstitution de la gendarmerie, nous vous remercions d'avoir honorer notre ancien patron parce que nous, nous l'avons oublié. Et vous nous l'avez remis en mémoire.
Huit jours après, on avait l'agrément. Bien sûr, on a signé une charte très importante.


Nous étions une cinquantaine de soldats dont nos amis de Coudekerque-Branche.

2 kilos de poudre par soldat : Le transport de cette poudre est très réglementé.


André Peel parle de son époque comme s'il venait de la quitter momentanément, pour nous faire partager son expérience.
Hier, nous avons mangé du poulet rôti, et le soir, nous avons fait un barbecue.

Les costumes sont à vous ?

Chaque adhérent a son propre uniforme suivant le plan qu’on donne à la couturière. Il faut que l’uniforme soit conforme à l’original.


Pourquoi des tenues aussi voyantes ?

Je vais vous expliquer pourquoi, répondit celui-ci !
C’est vrai que dans l’armée napoléonienne, et comme dans les autres armées de l’époque, c’était voyant. On voyait cela de loin.
Alors je vais vous dire : l’habit rouge, on savait que c’étaient les anglais.
L’habit blanc, on savait que c’étaient les Autrichiens.
Bleu rouge ou Blanc ou jaune, on savait que c’étaient les français. Cette couleur permettait de masquer les blessures qui, par exemple sur l'habit des autrichiens, démoralisaient la troupe.
Prenez la garde impériale, elle a le bonnet à poils : ce n’est pas pour faire beau !
Les soldats que l’on mettait devant en première ligne, étaient plutôt de forts gaillards et avec ces grands bonnets, ça donnait la trouille à l’ennemi.
Alors, nous, on avait un surnom : nous la gendarmerie impériale, comme la garde impériale, on nous appelait les immortels. On n’était pas en première ligne, on vivait plus longtemps ... :-)





André Peel, est déjà en campagne ...
Le week end prochain, l'association Napoléonienne Leffrinckouckoise sera en campagne ... à Hondschoote.

Voir aussi l'article du 17 septembre 2006 : ici