La vache et le cheval :-)


De gauche à droite : messieurs Abhram Broussart et Clément Quelderie.



Avec l'aimable autorisation de la famille Hochart de Bourbourg, cette photo très rare montre que l'on pouvait pallier au manque de moyens financiers pour acquérir un second cheval, en attelant tout simplement à la charrue, une vache et un cheval.
Acheter un second cheval n'était pas toujours justifier dans une petite exploitation agricole mais sur des terres lourdes et grasses, ce second cheval se révélait nécessaire pour préserver le premier, d'où l'idée de faire travailler aux côtés du cheval, une vache. Et c'était génial sauf que :

  • L'histoire raconte que la femme de cet agriculteur n'était pas trop d'accord car cette vache ne donnait plus la quantité de lait espérée :-( .

Cette expérience ne connut donc pas le succès : la vache a rejoint ses verts pâturages.




Mon grand-père - un ancien carton comme on disait dans le boulonnais ... ou charretier - livrait le lait avec une petite charrette à laquelle était attelée son chien (malheureusement, pas sur cette photo).

Dans mon enfance, il avait fabriqué un harnais pour mon chien, un Grœnendael. Le temps de passer ce harnais et de l'atteler, les brancards n'avaient pas résisté : tout avait volé en éclat ... sauf le harnais. Mon grand père en avait conclu que mon chien était déjà trop "vieux" pour apprendre. :-(





Avec l'aimable autorisation de Maurice Roger, cultivateur retraité de Sains-en-Gohelle.
1948 : ramasser les patates ou en bon français, ramasser les pommes de terre
En ce temps-là, pour ce type de travail, il y avait beaucoup de monde mobilisé dans le champs et tout ce petit monde - ce petit monde : souvent les adolescent(e)s participaient, cela leur permettait d'avoir un peu d'argent de poche - se dépêchait de faire des sacs, étant donné que la paye était fonction du nombre de sacs remplis et bien remplis.
Cette scène se passe donc à Sains-en-Gohelle (Pas de Calais) et plus précisément dans le quartier de l'Arbre d'Hermaville.
On voit sur la gauche de la photo :

  • le café qui n'existe plus aujourd'hui,

Vers le haut de la photo, de droite à gauche :

  • l'ombre de l'église de la cité 10,
  • le terril de la fosse 10.

Une fois le champs terminé, les particuliers étaient autorisés à chercher les pommes de terre qui restaient après ce ramassage.
L'un des moments que j'appréciais le plus - heu ! un peu plus tard que 1948 :-) -, c'était lorsque le soir tombait !
On amassait les fanes de pommes de terre pour en faire un gros tas, on y glissait quelques grosses patates au centre et ensuite on y mettait le feu ... Inutile de dire que je n'ai jamais mangé d'aussi bonnes patates "au four".
A la lueur de ce feu improvisé, on refaisait le monde :-) et notre vie d'ado avait un parfum d'aventures.







Bien que cette photo prise par notre très jeune photographe, Florence Hochart, date de l'an dernier, le tracteur semble être d'une autre époque - d'après mes sources - merci Florence ! - année de construction 1986 - ! Un Renault 851 4x4 S Turbo de 85 chevaux (4 roues motrices).




Difficile aujourd'hui de retrouver la trace de ces anciennes machines hormis dans des parterres (ici à Hondschoote) ou à l'occasion de fêtes champêtres.